
Un ressortissant marocain et un citoyen originaire du Yéménite ont comparu ce lundi 13 octobre 2025 devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme ( CRIET). Les deux mis en cause ont été placés en détention préventive depuis juillet 2025 après leur arrestation sur une plage de Cotonou.
Ils sont en prison depuis le 10 juillet 2025. Eux, ce sont deux ressortissants étrangers : un Marocain et un Yéménite. À l’ouverture de l’audience ce lundi 13 octobre 2025 devant la chambre correctionnelle de la CRIET, les deux hommes aux prénoms de Mohamed et Abdelkamed ont été traduits devant Cour.
Dans sa déposition, le prévenu originaire du Maroc a déclaré à la Cour qu’il est agriculteur et qu’il a fui son pays pour échapper à un cartel de drogue qui opérait dans son village. Selon lui, il a fui son village au Maroc pour échapper au cartel qui lui a proposé de cultiver dans son champ de la Marijuana. Il a déclaré avoir fait la Mauritanie avant de se retrouver au Bénin. Le prévenu affirme qu’il n’est pas un djihadiste.
Quant à son coprévenu, un homme originaire du Yémen, il affirme avoir fui son pays d’origine en raison de la guerre civile. Il précise qu’il a séjourné en Algérie puis au Niger avant de se retrouver à Cotonou au Bénin. Il ne se reconnaît pas dans les faits mis à sa charge par le parquet spécial de la CRIET.
Après leur déposition, c’est autour de leur avocat, Me Adiss Salami de plaider pour leur libération. Selon l’avocat, ses clients ne sont pas des terroristes. Il s’agirait plutôt de gens qui avaient fui leurs pays pour se retrouver en exil au Bénin. L’avocat a indiqué que les deux présumés djihadistes passaient leur journée dans une mosquée et le soir venu, ils dormaient dans une gare routière. L’homme de droit a affirmé qu’ils ont été interpellés vers 21 heures un soir de juillet 2025 sur la plage de Fidjrossè à Cotonou par la police républicaine. Il a plaidé pour leur libération, rapporte l’envoyé spécial de Libre Express.
Le ministère public requiert l’incompétence
Le ministère public représenté par le quatrième substitut du procureur spécial près la CRIET a requis l’incompétence de la chambre correctionnelle de la CRIET. Il a demandé à la Cour de renvoyer le parquet spécial à mieux se pourvoir en raison de ce que les faits reprochés aux deux prévenus sont de nature criminelle. Le juge a renvoyé le délibéré du dossier au lundi 27 octobre 2025, rapporte l’envoyé spécial de Libre Express.
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15 octobre 2025 par