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Lors de la 38e commémoration de l’assassinat du père de la Révolution, le Président du Faso, par la voix de son Premier ministre, a institué un cérémonial militaire mensuel et a réaffirmé la dignité africaine.
Trente-huit ans après le tragique assassinat du capitaine Thomas Sankara et de ses douze compagnons, le Burkina Faso s’est recueilli sur l’esplanade du Mémorial Thomas Sankara.
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En représentant le chef de l’État, le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a livré un discours chargé d’émotions et de symboles, marquant à la fois un hommage au passé et un engagement vers l’avenir.
La dignité africaine, un héritage à faire vivre
Portant la voix du Capitaine Ibrahim Traoré, le Premier ministre a rappelé que Thomas Sankara demeure une flamme intemporelle, un appel constant à l’action et à la souveraineté.
« La dignité ne se commande pas, elle se conquiert », a-t-il martelé, soulignant que la devise nationale “La Patrie ou la mort, nous vaincrons” résonne désormais comme un cri de guerre pour la libération totale du Faso.
Le chef de l’État a salué le sacrifice du père de la Révolution, affirmant que le 15 octobre 1987 fut une tentative d’assassiner un rêve, mais que ce rêve, porté par le peuple burkinabè, n’est pas mort.
« Thomas Sankara n’est pas un souvenir, il est une promesse que nous devons tenir », a insisté le Premier ministre, sous les applaudissements nourris de la foule.
Un cérémonial militaire mensuel pour entretenir la mémoire
Pour inscrire durablement la mémoire de Sankara dans la conscience nationale, le gouvernement a annoncé l’institution d’un cérémonial militaire mensuel au Mémorial Thomas Sankara. Dès le mois prochain, chaque premier jeudi à 16 heures, un rituel solennel de recueillement et d’hommage rassemblera militaires, citoyens et visiteurs du monde entier.
Ce moment, alliant rigueur militaire et ferveur populaire, comprendra des symboles forts tels que la grande relève de la garde, le carrousel exécuté en tenue révolutionnaire, la sortie des chevaux et le dépôt de gerbes. Cette initiative vise à raviver le patriotisme et à ancrer davantage dans les esprits les idéaux de justice, d’intégrité et de souveraineté défendus par le leader révolutionnaire.
Un mémorial, flambeau de la révolution et lieu d’inspiration
Le Premier ministre a également rappelé que le mémorial Thomas Sankara, dont le mausolée inauguré le 17 mai 2025 constitue une pièce maîtresse, est appelé à devenir un monument d’espoir et de renaissance.
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« Le flambeau de la Révolution restera allumé en ces lieux », a-t-il déclaré, invitant chaque Burkinabè à s’inspirer de l’exemple du capitaine Sankara pour poursuivre la lutte pour la dignité, la souveraineté et l’autosuffisance.
En ce jour de recueillement, la voix du Président du Faso, relayée par son Premier ministre, a résonné comme une promesse renouvelée : celle d’un Burkina Faso debout, fier et digne, fidèle à l’idéal sankariste.
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