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L’Assemblée législative de transition (ALT) a adopté, le mardi 14 octobre 2025, deux projets de loi fondamentaux : le premier portant loi de règlement au titre du budget de l’État pour l’exercice 2024, et le second instaurant une loi de finances rectificative pour l’exécution du budget de l’État de l’exercice 2025.
À l’issue de la séance plénière, la ministre déléguée auprès du ministre des Finances, Fatoumata Bako/Traoré, a souligné l’importance capitale de ces deux textes dans le cadre de la gestion budgétaire.
Concernant le premier projet de loi, elle a indiqué que celui-ci s’inscrit dans une démarche de redevabilité et de transparence du gouvernement envers l’Assemblée législative de transition, au terme de l’année budgétaire 2024.
“L’Assemblée législative de transition nous avait donné quitus d’exécuter la loi de finance 2024, il est donc de bon ton à la clôture de cet exercice budgétaire qu’on puisse donc revenir rendre compte de ce qui a été fait exactement en termes d’exécution budgétaire pour l’année 2024”, a-t-elle déclaré.
Selon Fatoumata Bako/Traoré, l’exécution budgétaire s’est globalement déroulée de manière satisfaisante et conformément à l’autorisation qui avait été accordée par l’ALT. “On constate une amélioration de certains ratios notamment le ratio concernant la masse salariale sur les recettes fiscales, également le taux de pression fiscale qui est un ratio qui s’est amélioré”, a-t-elle confié.
S’agissant de la loi de finances rectificative pour 2025, la ministre déléguée a expliqué qu’il s’agit d’un instrument d’ajustement visant à prendre en considération la conjoncture et l’évolution de l’environnement économique.
“Parce que nous avons aussi reçu quitus de l’ALT en décembre passé pour la loi de finances initiale 2025, mais compte tenu de l’évolution du contexte et à l’occasion de la revue à mis-parcours de l’exécution du budget, nous avons donc préparé ce document pour revenir encore demander à l’assemblée de nous accompagner sur la prise en compte de certains ajustements”, a-t-elle notifié.
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La ministre déléguée a précisé que ces ajustements portent notamment sur des ouvertures de recettes à hauteur de 150 milliards de FCFA, destinées à couvrir des dépenses urgentes. “(…) Ce qui nous permet donc de maintenir le niveau de déficit à un niveau stable. Cette loi de finances rectificative a également introduit des innovations en termes de dispositions fiscales.
Il s’agit donc de la question de la taxe additionnelle pour les parcelles non mises en valeur ou insuffisamment mises en valeur. Il s’agit également de la question de l’exonération de certains produits pour accompagner l’offensive agropastorale qui est en cours essentiellement les produits en lien avec les aliments poissons”, a-t-elle entre autres cité.
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