
L’opposant poursuivi pour harcèlement par le biais d’un système électronique envers les autorités politiques a été interrogé à nouveau par la chambre correctionnelle de la CRIET sur ses publications politiques. À l’ouverture de l’audience ce mardi 14 octobre 2025, des avocats tels que Maître Barnabé Gbago et Me Augustin Aballo. C’est Me Augustin Aballo qui a posé des questions à Julien Kandé Kansou : « À quoi faites-vous allusion en parlant de monopole dans vos publications ». Dans ses explications, Julien Kandé Kansou indique que le monopole fait allusion à : « Celui qui a la plus grande action ».
« Vous parlez de monopole sur le PVI, la CENA et la Cour constitutionnelle. Expliquez ce que vous voulez dire », relance Me Aballo. Et à Julien Kandé Kansou d’expliquer que le parti Les Démocrates ne disposait pas de répresentants dans aucune de ces institutions. L’opposant a également évoqué l’accord de gouvernance rendu possible par la modification du Code électoral intervenue en mars 2024. Le prévenu n’aura pas le temps de donner ses explications sur ce qu’il voulait dire en évoquant “l’accord de gouvernance” quand il a été interrompu par l’un des juges assesseurs. Le magistrat lui rappelle que ce qu’on lui reproche n’a rien avoir avec la terminologie qu’il évoque.
Au cours de l’audience, les débats ont par ailleurs tourné autour des expressions “révolution électorale”. Julien Kandé Kansou explique qu’il fait partie des membres de la cellule de communication du parti Les Démocrates et que l’expression révolution électorale qu’il a employée est une forme d’incitation des citoyens à aller voter. Les débats n’iront pas plus loin. La présidente de céans a décidé de renvoyer au mardi 27 janvier 2026, soit dans plus de trois mois, rapporte l’envoyé spécial de Libre Express.
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17 octobre 2025 par