Les causes de cette crise profonde sont multiples : une dette écrasante, un manque de soutien institutionnel et une gestion fragilisée par les difficultés successives.
Selon le président du club, Saïd Chraa, tout aurait basculé après l’accession à la deuxième division professionnelle, lorsque la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF) a retiré au club le bus réservé habituellement aux équipes de D1 et de D2. Une décision jugée injuste, qui aurait entraîné une spirale financière infernale.
La relégation de 2024 n’a fait qu’aggraver la situation. La subvention communale, désormais limitée à 60 millions de centimes, est largement insuffisante face aux besoins réels du club, estimés à 400 millions de centimes pour un fonctionnement normal.
Le projet de transformation en société sportive, censé stabiliser l’équipe, s’est effondré dès la huitième journée de la saison 2024-2025.
Paradoxalement, malgré des résultats sportifs encourageants et une place de leader en première division amateur, le CISM peine aujourd’hui à financer ses déplacements et pourrait être contraint de se retirer du championnat, faute de moyens.
Si ce scénario venait à se concrétiser, Marrakech perdrait bien plus qu’un club de football : une institution sportive, une école de formation et d’encadrement de la jeunesse, une part précieuse de son patrimoine sportif et social.
Le CISM n’est pas simplement une équipe, c’est un symbole. Le laisser disparaître serait une erreur historique, comparable aux pertes subies avec la disparition de clubs tels que Kamal, Asmar Salam, Chabab ou le SAM.
Aujourd’hui, l’heure est à la prise de conscience et à la mobilisation. Il appartient aux autorités locales, à la FRMF, ainsi qu’aux acteurs économiques et sportifs de réagir avant qu’il ne soit trop tard.
À bon entendeur…salut !
Selon le président du club, Saïd Chraa, tout aurait basculé après l’accession à la deuxième division professionnelle, lorsque la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF) a retiré au club le bus réservé habituellement aux équipes de D1 et de D2. Une décision jugée injuste, qui aurait entraîné une spirale financière infernale.
La relégation de 2024 n’a fait qu’aggraver la situation. La subvention communale, désormais limitée à 60 millions de centimes, est largement insuffisante face aux besoins réels du club, estimés à 400 millions de centimes pour un fonctionnement normal.
Le projet de transformation en société sportive, censé stabiliser l’équipe, s’est effondré dès la huitième journée de la saison 2024-2025.
Paradoxalement, malgré des résultats sportifs encourageants et une place de leader en première division amateur, le CISM peine aujourd’hui à financer ses déplacements et pourrait être contraint de se retirer du championnat, faute de moyens.
Si ce scénario venait à se concrétiser, Marrakech perdrait bien plus qu’un club de football : une institution sportive, une école de formation et d’encadrement de la jeunesse, une part précieuse de son patrimoine sportif et social.
Le CISM n’est pas simplement une équipe, c’est un symbole. Le laisser disparaître serait une erreur historique, comparable aux pertes subies avec la disparition de clubs tels que Kamal, Asmar Salam, Chabab ou le SAM.
Aujourd’hui, l’heure est à la prise de conscience et à la mobilisation. Il appartient aux autorités locales, à la FRMF, ainsi qu’aux acteurs économiques et sportifs de réagir avant qu’il ne soit trop tard.
À bon entendeur…salut !