Présidée par le cinéaste sud-coréen Bong Joon-ho, la Compétition officielle mettra en lumière 14 premiers et seconds longs métrages. Les œuvres retenues s’ancrent dans des réalités politiques et sociales fortes, questionnant les injustices, la mémoire et la liberté.
La réalisatrice Meryem Benm’Barek ouvrira cette section avec Derrière les palmiers, thriller psychologique auscultant les rapports de pouvoir hérités du passé colonial, présenté en première mondiale. D’autres films exploreront des fractures historiques ou intimes : Before the Bright Day de Shih-Han Tsao sur la jeunesse taïwanaise des années 1990, My Father’s Shadow du Nigérian Akinola Davies Jr. en pleine crise électorale, ou encore Laundry de Zamo Mkhwanazi, plongée dans l’Afrique du Sud de l’apartheid.
Les premiers longs métrages de Siyou Tan (Amoeba) et Imran Perretta (Ish) aborderont, avec sensibilité, l’éveil politique de l’adolescence à Singapour et dans les banlieues londoniennes. La Tunisie, la République tchèque ou encore l’Égypte seront également représentées à travers des récits puissants portés par des femmes en quête de liberté, comme Promis le Ciel d’Erige Sehiri et Aisha Can’t Fly Away de Morad Mostafa.
La réalisatrice Meryem Benm’Barek ouvrira cette section avec Derrière les palmiers, thriller psychologique auscultant les rapports de pouvoir hérités du passé colonial, présenté en première mondiale. D’autres films exploreront des fractures historiques ou intimes : Before the Bright Day de Shih-Han Tsao sur la jeunesse taïwanaise des années 1990, My Father’s Shadow du Nigérian Akinola Davies Jr. en pleine crise électorale, ou encore Laundry de Zamo Mkhwanazi, plongée dans l’Afrique du Sud de l’apartheid.
Les premiers longs métrages de Siyou Tan (Amoeba) et Imran Perretta (Ish) aborderont, avec sensibilité, l’éveil politique de l’adolescence à Singapour et dans les banlieues londoniennes. La Tunisie, la République tchèque ou encore l’Égypte seront également représentées à travers des récits puissants portés par des femmes en quête de liberté, comme Promis le Ciel d’Erige Sehiri et Aisha Can’t Fly Away de Morad Mostafa.
Les grandes signatures à l’honneur
Les séances de Gala accueilleront neuf films parmi les plus attendus de l’année. Le Festival s’ouvrira avec Dead Man’s Wire, la nouvelle comédie noire de Gus Van Sant, et se clôturera avec Palestine 36 d’Annemarie Jacir, fresque historique sur la mémoire palestinienne.
Le cinéma arabe y brillera particulièrement : El Sett, biopic du réalisateur égyptien Marwan Hamed consacré à Oum Kalthoum, et Sophia du Tunisien Dhafer L’Abidine, seront dévoilés en premières mondiales. Côté marocain, Maryam Touzani revient avec Rue Málaga, tandis que Guillermo del Toro et Jodie Foster présenteront respectivement Frankenstein et Vie Privée de Rebecca Zlotowski.
Horizons et 11ᵉ Continent : les cinémas du monde sans frontières
La section Horizons dressera un panorama du cinéma mondial à travers 19 films signés par des auteurs aussi variés que Park Chan-wook, Claire Denis, Jim Jarmusch, Richard Linklater, Kaouther Ben Hania ou Cherien Dabis. Parmi les découvertes, Fatna, une femme nommée Rachid d’Hélène Harder, documentaire marocain présenté en première mondiale, offrira un regard intime sur l’engagement et la transmission féminine.
Le 11ᵉ Continent, espace d’exploration et d’expérimentation, réunira 15 films – fictions et documentaires – d’auteurs qui repoussent les frontières du langage cinématographique. On y retrouvera notamment Lucrecia Martel, Oliver Laxe, Massoud Bakhshi, Tamara Stepanyan ou Namir Abdel Messeeh, ainsi que trois classiques restaurés du patrimoine arabe, dont Mirage d’Ahmed Bouanani, chef-d’œuvre marocain de 1980.
Le Maroc au cœur du festival
Le Panorama du cinéma marocain proposera sept œuvres, entre fictions et documentaires, dont deux premières mondiales : Cinq Regards de Karim Debbagh et Porte Bagage d’Abdelkarim El-Fassi. Quinze films marocains figureront cette année dans les différentes sections du festival.
La section Jeune Public & Famille offrira quant à elle treize séances, avec une programmation mêlant animation, aventure et découverte, dont Pinocchio de Guillermo del Toro, Le Secret des mésanges d’Antoine Lanciaux et Les Baronnes de Nabil Ben Yadir.