CAMEROUN :: UDC : Protestation parlementaire pour la Justice Électorale à l’Ouverture de la Session Budget :: CAMEROON
L’ouverture de la troisième session ordinaire de l’Assemblée Nationale en novembre 2025, traditionnellement axée sur l’examen et le vote du budget de l’État pour l’exercice à venir, a été marquée par un acte de contestation politique fort. Les députés de l’Union Démocratique du Cameroun (UDC), l’un des rares partis d’opposition représentés au Parlement, ont brandi une banderole éloquente devant l’hémicycle. Cet événement symbolique a rappelé la persistance des tensions politiques et la détermination d’une frange de la classe politique à ne pas se résigner face au statu quo.
Le message affiché sur la banderole était sans ambiguïté et cinglant : “Nous refusons le silence face à un système qui opprime, divise et trahit la confiance du peuple. Nous réclamons : justice électorale, actes courageux et forts, et non promesses ni mépris, pour la vérité et la paix. Nous sommes l’UDC : la voix de celles et ceux qui croient encore que notre pays mérite mieux”. Cette action de l’UDC, dont la cheffe de file est Hermine Patricia Tomaïno Ndam Njoya, met en lumière le malaise profond d’une partie de l’opinion face à la gouvernance actuelle et aux résultats des récentes consultations électorales. En se positionnant comme le porte-voix des “sans-voix”, l’UDC réaffirme son rôle de force d’opposition résolue.
La session de novembre, ou session budgétaire, est pourtant censée être consacrée aux débats techniques et financiers sur l’avenir économique du pays. L’interruption de ce programme par un tel geste politique souligne que les préoccupations relatives aux droits civiques et à la crédibilité démocratique priment pour l’opposition sur les discussions purement économiques. Les députés de l’UDC assument pleinement leur identité de contestataires, clamant qu’ils agissent par “devoir” face à l’injustice. Ils cherchent ainsi à mobiliser l’attention du public et des médias, souvent plus discrets sur les travaux parlementaires habituels, pour remettre au centre du débat national les questions de fond : la trahison de la confiance populaire et la nécessité d’ouvrir une “Nouvelle Ère”.
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