L’Association des délégués médicaux du Burkina a tenu son assemblée générale ordinaire le samedi 15 novembre 2025 à Ouagadougou. Objectif : faire le point des acquis engrangés sur le terrain et des difficultés rencontrées dans l’exécution de leurs missions.
L’Association des délégués médicaux du Burkina Faso a pour mission de réunir et de fédérer les délégués médicaux afin de redorer l’image de leur profession. Selon Barazin Alex Victor Séni, président de l’association, cette AG vise à rendre compte aux différents membres des actions menées.
“C’est un devoir de redevabilité parce qu’ils nous ont faits confiance, ils nous ont élus et nous avons ce devoir de revenir vers eux pour leur dire ce que nous faisons et jusqu’où nous allons”, a-t-il confié.
Lire aussi 2e congrès de la Société burkinabè de néphrologie : « Suivez les valeurs du Pr Lengani », invite Pr Adjima Thiombiano
Le bilan est satisfaisant, même s’il reste encore beaucoup à faire, selon Alex Séni. “Il y a des combats assez lourds mais nous avançons, certains points, nous gagnons et certains endroits c’est lent mais nous ne considérons pas ça comme un échec, nous nous disons que nous sommes sur la voie du succès”, s’est-il encouragé.
Sur le plan économique, notamment en ce qui concerne les cotisations des membres, le président de l’association a reconnu qu’il reste des efforts importants à fournir. “Ce n’est pas négatif mais c’est à améliorer. C’est pour cela, nous demandons l’adhésion de nos membres. Parce qu’aujourd’hui, on est fort pour plusieurs raisons. C’est vrai, on a le nombre, on a la qualité, on a le cerveau mais on n’a pas les finances, et c’est aussi un élément qui peut nous rendre puissant”, a-t-il interpellé.
En termes de perspectives, Alex Séni a indiqué que plusieurs projets sont en cours, visant à redorer l’image de la profession et à permettre aux citoyens de mieux connaître le rôle des délégués médicaux dans le système de santé.
“Et au-delà de ça aussi travailler à une reforme interne parce qu’aujourd’hui, nous avons des confrères qui bafouent un peu les règles d’éthique et de déontologie”, a-t-il conclu.