Par Kamel M. – Des lecteurs du Centre culturel algérien à Paris ont fait part à notre rédaction de leur indignation, en raison de la présence des torchons du sujet marocain Tahar Ben Jelloun et du traitre Boualem Sansal en rayon, librement accessibles. Ces signalements insistants suffisent à déclencher un débat sensible sur la responsabilité de cette institution algérienne en France face à la propagation de discours de haine contre l’Algérie.
Ces livres, comme tout un chacun le sait, ne relèvent pas de documents d’archives, de travaux universitaires ou d’analyses critiques, mais plutôt d’ouvrages pro-sionistes, publiés sans cadre scientifique, qui présentent comme des «vérités» des contre-vérités historiques et des stéréotypes visant explicitement l’Algérie, l’islam et les musulmans. «J’ai été choquée de trouver ce genre de publications dans un espace censé être un lieu de culture, d’ouverture et d’éducation», explique une lectrice régulière. Un autre lecteur raconte avoir feuilleté quelques pages : «Il ne s’agit pas de contextualisation historique, mais d’un discours hostile et dangereux.»
Ces livres, passés entre les mailles de la vigilance professionnelle, posent un problème majeur. Le Centre culturel algérien en France a pour mission de garantir l’accès au savoir, à la diversité des idées, mais aussi et surtout de faire connaître la littérature algérienne et de protéger notre communauté de contenus qui relèvent de l’incitation à la haine et de la désinformation flagrante visant l’Algérie. Si la liberté d’expression est un principe fondamental, elle ne saurait justifier la mise à disposition de textes dont l’unique vocation est de propager des préjugés et d’alimenter des discours anti-algériens et islamophobes.
L’indignation des lecteurs met en lumière l’enjeu urgent du nécessaire renforcement de la vigilance dans la constitution des fonds, particulièrement à une époque où les discours de haine se diffusent plus facilement. La présence des ouvrages de ces deux faux écrivains dans les rayons du Centre culturel algérien à Paris, sous couvert de diversité éditoriale, contribue malgré elle à leur légitimation. Elle expose également un public non averti à des contenus anti-algériens dangereux.
Il est légitime et impératif de demander le retrait de ces ouvrages des rayonnages pour empêcher que ces écrits hostiles puissent circuler au sein même d’une institution algérienne qui doit rester un espace de savoir, de respect et de vigilance au service exclusif de l’Algérie, pas des relais involontaires de discours hostiles à notre pays.
K. M.