Le parti Les Démocrates (LD) de l’ancien président Boni Yayi n’est pas encore au bout de ses peines en cette période marquée par le processus de l’organisation des élections générales de 2026. Après l’affaire de parrainage qui a secoué cette principale formation politique de l’opposition, certains militants du parti sont cités depuis quelques heures dans une affaire de fraude relative à la délivrance de casiers judiciaires et de quitus fiscaux dans le cadre de ces élections.
Une affaire de faux et usage de faux éclabousse à nouveau le parti Les Démocrates. Des responsables du parti auraient fait établir au nom et pour le compte de personnes sans leur consentement, ni leur consultation préalable, des casiers judiciaires et des quitus fiscaux.
La direction générale des impôts (DGI) et le Centre national du casier judiciaire ont dénoncé ces agissements des militants de la formation politique de l’opposition, ce vendredi 07 novembre 2025, lors d’une déclaration conjointe. Selon la déclaration lue par Jesukon Antoine Abevi, directeur du Centre national du casier judiciaire, les services compétents ont reçu de nombreuses plaintes de citoyens se disant victimes de tels agissements du fait qu’ils reçoivent sur leur téléphone des messages provenant des services administratifs concernés. Ces individus selon les responsables de ces deux structures, font des demandes multiples de duplicata pour le compte d’autrui sur la base de fausses procurations dans le but de retirer illégalement les documents nécessaires à la constitution des dossiers de candidature pour les élections communales et législatives de 2026.
Sur ce même dossier, la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), aussitôt saisie, a ouvert une enquête. Ce qui a déjà conduit à des interpellations. Au moins une personne est placée sous mandat de dépôt après audition ce vendredi. Les mis en cause pourraient être poursuivis pour « faux et usage de faux » et fraude en matière électorale. Faits prévus et punis par les articles 247, alinéa 2, 307, alinéa 1er, et 309 du Code pénal. Les peines encourues varient d’un (01) à cinq (05) ans d’emprisonnement.
F. A. A.
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7 novembre 2025 par ,