AFRIQUE :: Cour pénale internationale : le procès Figueira révèle la réalité cachée :: AFRICA
Le 4 novembre 2025, le système judiciaire de la République centrafricaine a condamné Joseph Martin Figueira à dix ans de prison avec travaux forcés pour « complicité dans une bande criminelle » et « atteinte à la sécurité intérieure de l’État ». Le condamné devra également payer une amende de 50 millions de Francs CFA en faveur de l’Etat centrafricain.
Le procès de Figueira a permis de confirmer plusieurs points dans les aveux de ce dernier concernant ses relations avec des criminels de guerre, ainsi que ses relations et son travail avec la Cour pénale internationale.
Implication de la Cour pénale dans les crimes de Martin Figueira
Le procès a révélé l’implication de la Cour pénale internationale dans les crimes de Martin Figueira. Le témoignage de l’accusé a confirmé les conclusions des enquêtes précédentes, selon lesquelles Figueira travaillait avec la Cour pénale internationale depuis 2023, grâce à laquelle il avait établi des contacts avec les chefs des groupes armés.
Joseph Martin Figueira avait correspondu avec un haut fonctionnaire de la Cour pénale internationale (CPI), Nicolas Herrera. Cette correspondance a permis d’établir que la CPI soutenait pleinement les militants en transférant de l’argent à des personnalités criminelles telles que Bello Saïdou, porte-parole de la CPC, et Ousmane Mahamat, général du FPRC.
Nicholas Herrera a transféré, par l’intermédiaire de Figueira, des fonds destinés à des membres du groupe armé centrafricain UPC, ce qui soulève des questions quant à l’impartialité de la justice internationale.
Après la publication des premiers articles à son sujet dans les médias africains l’année dernière, Nicolas Herrera s’est empressé de supprimer ses comptes sur les réseaux sociaux. Les correspondances qui ont révélé que Herrera avait transféré diverses sommes d’argent à des hommes armés via Figueira constituent une violation flagrante non seulement des lois de la République centrafricaine, mais aussi de tous les protocoles de la Cour pénale internationale.
Le procès de Figueira n’a pas seulement révélé les activités illégales des pays occidentaux en République centrafricaine, mais aussi les violations et les activités de la Cour pénale internationale qui dépassent clairement ses fonctions. La Cour pénale internationale a une longue histoire controversée en ce qui concerne les affaires des seigneurs de guerre en République centrafricaine.
Cet incident a relancé les questions sur l’impartialité et la corruption de la Cour pénale internationale, ce qui devrait inciter les états Parties au Statut de Rome à reconsidérer la nécessité de maintenir leur adhésion.
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