La communicatrice et journaliste Mireille Sandrine Bado a procédé à la dédicace de son tout premier ouvrage intitulé « Recoller l’invisible », un recueil de poèmes profond et intimiste qui explore les blessures intérieures, la quête de soi et la foi en Dieu. La cérémonie, placée sous le thème « Femmes, résilience, reconnaissance pour un monde meilleur », s’est tenue le vendredi 31 octobre 2025 à Ouagadougou en présence d’un public conquis, composé de personnalités du monde littéraire, de collègues journalistes et de proches de l’auteure.
Publié aux Éditions Imprimerie Koama Service (IKS), « Recoller l’invisible » compte 70 pages réparties en quatre parties, pour un total de 25 poèmes. L’auteure y met en mots le vécu d’une femme qui, malgré les épreuves et les douleurs invisibles, choisit de se reconstruire avec courage.
« Recoller l’invisible, c’est une partie de moi, mon histoire, mon vécu, ma personne. Nous recollons les morceaux de nous dispersés à travers les blessures de la vie, et il faut les accepter pour se reconstruire », a confié Mireille Sandrine Bado, visiblement émue, lors de son allocution.
Dans ses textes empreints de sincérité, elle explore les sentiments de fragilité, d’amour, de foi et de renaissance. Chaque poème est une passerelle entre le vécu personnel et la condition féminine universelle, faisant de l’œuvre une célébration de la force intérieure des femmes burkinabè et africaines.

À travers ce recueil, Mireille Sandrine Bado dresse un tableau lucide mais porteur d’espoir du rôle de la femme dans une société en mutation. Loin de la plainte, sa plume se veut une voix de résilience et de transformation. Elle interpelle les femmes à reconnaître leurs douleurs, à les transcender pour bâtir un monde plus juste, empreint d’amour et de reconnaissance.
Selon Laurence Zoungrana, préfacière de l’œuvre, « Recoller l’invisible » est une contribution précieuse à la littérature féminine burkinabè.
« Ce recueil de poèmes est de belle facture. Il témoigne d’une maturité littéraire et émotionnelle. L’œuvre vient enrichir la bibliographie du Burkina Faso et mérite de figurer dans les rayons de nos bibliothèques », a-t-elle affirmé.

La cérémonie de dédicace a été marquée par des lectures publiques de poèmes, des témoignages émouvants. L’auteure a partagé son parcours de foi et de résilience, rappelant combien la parole poétique peut guérir et servir de miroir à l’âme.
« La poésie m’a permis de me retrouver, d’accepter mes blessures et de transformer la douleur en lumière. Ce recueil est un message d’espérance pour toutes celles et ceux qui traversent l’invisible », a-t-elle déclaré.
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En publiant « Recoller l’invisible », Mireille Sandrine Bado s’inscrit dans la lignée des voix féminines engagées du Burkina Faso, à l’instar de Monique Ilboudo, Roukiata Ouédraogo ou Odile Sankara. Son œuvre, au croisement de la littérature et du témoignage de vie, ouvre une réflexion sur la guérison intérieure, la spiritualité et la solidarité féminine.
Disponible au prix de 3 500 F CFA aux Éditions Imprimerie Koama Service (IKS), le recueil est appelé à rencontrer un large public, tant pour la profondeur de ses thèmes que pour la sincérité de sa plume.