 
        Les faits reprochés sont graves : saccages de biens publics et privés, incendies volontaires, vols aggravés, actes de rébellion et outrages à agents en exercice. Les peines, modulées selon la responsabilité de chacun, s’échelonnent de deux à dix ans de réclusion. À Larache, sept jeunes écopent de trois ans, un autre de deux. À Ksar El Kebir, les condamnations varient entre deux et cinq ans, avec cinq sursis. À Tanger, douze accusés sont condamnés à trois ans, un à deux. Enfin, huit autres prévenus, jugés plus lourdement impliqués, reçoivent des peines de cinq à dix ans. 
La défense a plaidé la jeunesse des mis en cause, implorant la clémence. Mais le parquet, ferme, a souligné la gravité des actes et les dégâts considérables infligés aux infrastructures et aux biens privés. Ce jugement s’inscrit dans le sillage des poursuites judiciaires liées aux manifestations du mouvement “Génération Z”, qui ont dégénéré en scènes de chaos dans plusieurs villes du nord du Royaume.
La justice a tranché, dans un équilibre revendiqué entre fermeté et discernement. Mais dans les rues encore marquées par les stigmates des affrontements, le fracas des condamnations résonne comme un avertissement. 
 
Mohamed LOKHNATI
 
                         
                       
                       
                       
                       
                       
                       
         
         
         
        