AFRIQUE :: PLO Lumumba Dénonce les Résultats Électoraux, Issa Tchiroma Vainqueur selon lui :: AFRICA
L’Afrique retient son souffle face à la nouvelle crise post-électorale qui secoue le Cameroun. Alors que l’annonce des résultats officiels de la dernière élection présidentielle par les autorités camerounaises a provoqué une onde de choc, des voix influentes s’élèvent pour contester la crédibilité du scrutin. Parmi elles, celle, retentissante, de l’éminent érudit panafricaniste et ardent militant anti-corruption, le Professeur Patrick Loch Otieno Lumumba.
L’ancien directeur de la Commission de lutte contre la corruption du Kenya a jeté un pavé dans la mare en qualifiant publiquement le résultat d’une « débâcle qui mendie la croyance ». Dans une déclaration qui a rapidement fait le tour des réseaux sociaux et nourri un débat continental intense, PLO Lumumba affirme sans détour : « La débâcle au Cameroun supplie la croyance. Le monde doit rejeter les résultats falsifiés de l’élection présidentielle. Issa Tchiroma Bakary a remporté les élections. »
Cette prise de position majeure vient amplifier les doutes déjà profonds qui entourent le processus électoral au Cameroun, un pays où le Président Paul Biya est déclaré vainqueur à répétition malgré un contexte de tensions et de vagues de contestation récurrentes. L’opposition, emmenée par des figures comme Issa Tchiroma Bakary, leader du Front pour le salut national du Cameroun (FSNC), dénonce depuis la proclamation une « fraude électorale massive » et une manipulation éhontée des résultats. Les propres revendications de victoire d’Issa Tchiroma Bakary, s’appuyant sur des procès-verbaux non officiels, trouvent ainsi un écho de poids dans la communauté intellectuelle et politique panafricaine avec l’appui de Lumumba.
L’éloquence et l’autorité morale de PLO Lumumba sur les questions de bonne gouvernance et de démocratie en Afrique confèrent à son rejet une portée symbolique considérable. Sa déclaration ne se limite pas à un simple désaccord politique ; elle interpelle directement la communauté internationale sur la question plus vaste des dirigeants africains qui s’accrochent au pouvoir par des mécanismes électoraux jugés douteux. Elle renforce la pression régionale et internationale pour une transparence totale dans le décompte des voix et pour le respect du choix populaire. Face à cette situation tendue, l’analyse des résultats par le Conseil Constitutionnel, l’organe de contentieux électoral, est plus que jamais scrutée, et son verdict attendu dans un climat de forte fébrilité post-électorale. L’enjeu est clair : garantir la paix et la stabilité du Cameroun, et plus largement, crédibiliser l’idéal démocratique sur le continent africain.
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